into the wild, free

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                J1 :

                                                         

                                                      le mont blanc

Départ triste et dur, mes derniers adieux avec mes parents, on est fin Mars c’est à coté de Sallanches qu’ils me déposeront sur un rond point, l’attente fut courte car une jeune me prend direct puis au tour d’un père de famille, un frontalier qui bosse en Suisse. J’arrive plus tôt que prévu à Annecy, aussitôt je me ballade dans toute la ville, très belle mais un peu trop chic à mon goût.

Des antiquaires dans les ruelles, des bars hors de prix puis quelques églises anciennes mais surtout son lac, d’un bleu azur ou d’un vert turquoise selon les désirs du soleil, pas la moindre vague son repos inspire le calme à travers Annecy.

                                          

Il est 13h je retrouve comme convenue Mandy, une copine rencontré à Paris où l’on a, avec Nico et Mika, desséché les Pubs. On va à droite à gauche, ce qui me permet de rencontrer tout plein de gens. Au début j’éprouve un peu de difficulté car je me sens un peu ballonné par le stress du départ, mais par la suite cela va beaucoup mieux, on assiste à un carnaval, assis sur le « paquet » son nom lui est apparu à cause du nombre de joints fumés dans cet immense jardin.

On mange devant un vieux film «  les visiteurs 1 et 2 », puis on part en soirée au Royal un pub karaoké où l’ambiance y est bonne enfant. Je termine mon verre avant  de partir me coucher.

 

J2 :

 

Me voilà partie à sept heures du matin sur la sortie d’Annecy pour faciliter le stop. Je fais la connaissance d’un turc sur le chemin qui me guidera sur une bonne voie de stop. Les rues sont désertes, quelques petits tagues sympas. J’approche le dernier rond point avant l’autoroute, en quelques secondes une dame me prend puis un couple angolais et français, très ouverts et l’âme voyageuse me déposeront directement à Aix les bains.

                                     

Je me cale près du lac du Bourget, joli en revanche la grisaille vient perturber son charme, plus grand-chose à faire je repars sur Grenoble. A mi chemin je me démotive, l’envie s’estompe de plus en plus, la curiosité s’efface, j’en perds l’appétit, heureusement que le stop fonctionne bien sinon j’aurai sans doute abandonné, ce jour là  a été sans doute le plus dur de tout ce voyage, me serais je trompé sur mes ambitions ? Suis-je un véritable vagabond solitaire ? 

Je suis au milieu de nulle part sur une entrée d’autoroute ou un chemin sans indication, l’angoisse et la solitude se sont emparés de mon corps, je ne veux pas craquer alors j’appelle ma femme pour me réconforter, mais les premières gouttes de pluies viennent abattre mes espoirs tels une guillotine.

Je lève timidement le pouce quand une fourgonnette s’arrête, il s’agit d’un homme et son fils qui m’ont repêché de la merde pour me redonner un sens à mon voyage, une première partie du voyage en train puis selon mon moral je verrais la situation, le tout en auberge de jeunesse et surtout une chose : abattre ma timidité sans quoi ce sera elle qui m’abattra. 

Il pleut toujours autant celui-ci me propose de m’héberger jusqu’à mardi pour me déposer jusqu’à Aix en Provence. On prendra l’apéro en compagnie de quatre de leurs amis dont un couple qui ont fait le choix de quitter le chemin monotone de la vie et ainsi de diriger eux même leurs chemins, avec leur van. Cela me fait du bien de pouvoir partager des avis communs sur le choix de notre vie, de notre sort, de notre liberté. On dégustera du vin blanc local, un délice avant de passer à table et d’avoir un grand et profond sommeil réparateur.

 

J3 :

                           

 

La matinée sera une longue ballade en randonnée, un beau parcours semé de galère en cas de hors piste, mais cela me permettra tout de même de me retrouver nez à nez devant un bouc, la jouissance de l’imprévue.

            on but est tout de même de trouver un rocher coincé dans une cascade, malgrès les détours de quelques heures le voilà dressé devant moi, je l’avais bien mérité après toute les chutes que j’ai faits. Devant cet immense rocher j’avale ma boite de conserve, pas trop consistant mais pour retrouver l’appétit et garder la santé il faut que je me force.

 Je retraverse la ville, cette fois dans l’autre sens pour arriver au grand lac, servant à EDF, d’un vert clair, quelques lueurs d’espoirs me reviennent  après être tombé si bas. Pour les remercier de leurs générosité et de leurs hospitalités, je leurs achète un Sauternes qui ne durera que quelques seconde lors de l’apéro, le stress s’efface je reprends l’appétit…

 

J4 :

On se lève à l’aube pour l’ouverture des centres commerciaux afin d’acheter  des provisions de nourritures pour le secoure populaire. Ce matin on ira distribuer des provisions pour quatre familles. Cela m’a fait tellement plaisir de pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin. 

 

  

 On casse la croute avant de partir sur la route de Napoléon, une très belle route qui traverse le Vercors dont la station où j’avais été il y a deux ans de cela. On se quittera devant l’un des plus grands barrages de France, celui de Bimont, la vue est magnifique, par plaisir d’une renaissance d’espoir dans ce voyage j’y installerai ma tente à proximité pour apprécier ces instants de bonheurs. Un fou pris d’inspiration ce met à jongler au bord du barrage, lis, écrit et au lit.

 

J5 :

 

Difficile de trouver le courage de sortir de son duvet, la tente elle est trempé, c’est le bordel à l’intérieur, comme d’habitude je dois bien ranger ma petite maison afin de garder mon sac à dos bien équilibré. Je me bois un thé chaud avant de reprendre la route afin de retourner à Aix.

                                                               

Je suis pris directement par un jeune avec l’accent du sud, un menuisier auto entrepreneur, je découvre le style du midi dans toute sa beauté, son teint orangé, ses rues calmes et ses places chaude d’ambiance quand le soleil surgit sur son marbre humidifié par la rosé du matin. Les odeurs des églises me retiennent à l’intérieur d’elles. En quittant la ville je passe devant  un camp de hippie ou punk. La prochaine me déposera à St Maximin, un très beau petit village, très connue pour son Abbaye là où Marie Madeleine a été enterré.

                Je mange derrière l’église, à  ce moment une animatrice vient me voir et me proposer de participer à sa ludothèque avec les enfants du coin, par la même occasion elle me proposera de m’avancer en direction de l’Italie à bord de son camion remplie de jouet et de jeux pour tout âges (comme s’il y avait un âge pour jouer), elle va de village en village pour réaliser son projet et apporter un peu de bonheur et de rire, d’ailleurs elle me fit comprendre que son but est d’avantage de permettre de meilleurs relations entre les gens mais aussi que les adultes ré apprennent à s’amuser, ce qui ne fera aucun mal. Elle est accompagnée d’une stagiaire très sympa et très ouverte, elle avait passé un an en Inde pour un projet humanitaire. Tous ensemble on s’amusera, d’ailleurs j’avais l’impression de plus m’amuser que les enfants si bien que je comprenais le sens de sa motivation à son projet. Arrivé à un certain âge, on s’impose une frontière entre la maturité et l’amusement, si bien que l’on fini par oublier que les deux sont compatible l’un avec l’autre, du coup on se prive de rire et on se tourne peu à peu vers la sévérité de la vie.

 

                On quitte les lieux vers 16h30, afin d’organiser un compte rendu à la mairie sur les résultats de la journée. On reprend le camion afin d’entamé deux heures de routes, pleine de discutions sur le zen, le sens de la vie, apprendre à vivre en harmonie avec la nature… 

On se quittera dans un petit village près des Arcs, j’allume mon réchaud au pied d’un champ de vignes, j’admire le couché de soleil mais cette satané pluie vient abattre mon repos pour finalement me caler dans un vestiaire de stade désaffecté, j’y passerai la nuit, une nuit qui forme l’âme vagabonde.

                                                 

                J6 :

Je me lève toujours aussitôt dans un brouillard aveuglant, lingette désinfectant sur le corps, je m’assoie sur la place du village pour y prendre mon petit déjeuné, je me brosse les dents sous l’œil attendrie d’une vieille dame au balcon, je décampe après avoir rempli mes bouteilles d’eau à la boulangerie. Direction les Arcs, un beau village médiévale que m’avait conseillé l’animatrice, elle avait raison cela valait bien le détour, des chats à chaque coin de rue, comme s’ils avaient pris le contrôle du village, une odeur bien provençale évacué par les pierres encore froide. Il y a une cascade pas loin, on me racontera qu’une partie des Arcs a été engloutie par la monté des eaux lors d’un orage l’année dernière, notamment l’amphithéâtre. J’y prendrai tout de même une petite douche, surtout sous se soleil de plomb.

                                  

                Je quitte la ville et me rends à Draguignan à l’aide d’un jeune puis d’une femme dans un beau 4x4 Mercedes. Une vieille ville aux toits brulants, le soleil lui chauffe de plus en plus, Je me promène comme à mon habitude, mange un sandwich au rôti de porc avant de reprendre la route, la frénésie de la jeunesse sans doute qui me pousse toujours plus loin.

                                                 

La suite de la journée sera marche et auto stop jusqu’à Grasse au totale six voitures pour y arriver. On me raconte que dans les années cinquante alors que la vieille ville de Grasse était aux mains de riches propriétaires non attentionnées, les logements étaient devenus vétustes, cela a fait chuté le prix du logement et en conséquence les algériens qui à l’époque en arrivant en France avaient peu de moyen ce sont en grande partie regroupés ici, j’ai eu le droit à des mises en gardes, bien drôles d’ailleurs, mais bon je ne me fis pas à ce genre d’attention, bien au contraire c’est un bonheur pour moi car tout change, les personnes, les mentalités et les cultures. Le silence toujours aussi présent, des jeunes posés sur les bancs en train de fumé le narguilé, la cathédrale et les habitations autours ont su gardé leurs authenticités.

              

L’après midi se termine, j’entre au bistro du coin me descendre deux bière, et remonté avec un bus à St Vallier grâce au conseil d’un sdf, pour pouvoir dormir au calme. Je fais ma lessive au plongeoir du petit village, je trouve une balle dans un stade, je me lance sur une partie de foot solitaire avant d’allez camper et mangé un repas dégelasse à quelques kilomètre de là avec vu sur Cagnes, la mer et sa prison

 

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J7 :

 

 

Je reprends un bus pour Nice avec deux changements soit plus de deux heures de bus sous une chaleur suffocante en compagnie de deux clochards sentant l’urine à plein nez et de quelques jeunes demoiselles qui re-parfument ce milieu d’un petit parfum doux mais pas assez face à cette urine empestant. La matinée sera administrative avec le billet interrail pour traverser l’Europe en train, puis une auberge pour me laver, une fois les informations requissent je repars arpenter les rues niçoises.

                                                                                                                    

 

                La vieille ville est belle mais ressemble plus a une attraction touristique qu’à un véritable endroit de paix. En montant les marches de la tour du château, j’aperçois toute la ville, tout près de moi un accordéoniste joue de vieille mélodie avant que s’entame une discussion sur mon aventure qui l’intéresse, en même temps j’aime leurs montrer que je ne suis pas de ceux qui dorment à l’hotel et plaignent le tiers monde.

   

Après avoir longé la promenade des anglaises je trempe mes pieds dans l’eau froide. La fatigue m’assomme je traverse toute la ville avec une douleur dans les reins sans doute dû à la déshydratation.

Je tombe sur une auberge, malheureusement celle-ci est à 30€ c’est du vol, je tente celle à 15€ à l’autre bout de la ville, j’en profite quand même à visité quelques églises avant d’être pris en caisse par une jeunes de l’auberge où je désirais aller, la chance commence à me sourire. Ici tout le monde parle anglais, je réserve ma nuit puis court me laver car avec ce soleil je sens le chacal. J’entame une petite virée en ville sans direction, pour tombé devant une église orthodoxe et me voilà dessoulé des bières de tout à l’heure avant de pouvoir prendre, presque une nuit réparatrice, si ceux  d’à coté n’étaient pas en train de baisé.

 

J8 :

Je me lève prendre mon petit déjeuné seul… Un peu stressé, demain c’est l’Italie, le début de l’aventure donc. Je m’envole pour Menton avec un euro en poche où je serais écrasé par une bande de jeunes anglaises, dont une au regard charmeur qui ma séduit. Finalement, aux portes de Monaco je descends du bus, ma curiosité est trop forte, je ne sais pas sans doute l’envie de casser ma programmation journalière sans doute, enfin bon désormais me voilà dans une ville, vide de vie et pleine d’hôtels et de palaces luxueux. Ici, il n’y a ni terre, ni odeur naturelle, uniquement l’odeur du goudron et du Gucci. Je repars aussitôt pour Menton.     

                              

                Une fois sur Menton, je vais voir les horaires pour Pise dans la gare déserte excepté cette femme qui me propose de venir manger chez elle pour que je présente à ses enfants mon projets, au final ils me proposeront même l’hébergement, j’avoue que cela m’arrangeait beaucoup, car mon trains exigeaient que je me lèves à 6 heures. Ils sont polonais, instituteurs et le mari m’a proposé au cas où je reviendrais ici un tour en avion, cela me gène toujours un peu quand même, car j’ai toujours l’impression de profiter de leurs générosités. Enfin un excellent repas cela me change de mes pattes sans sel quotidiennes et de mon thon à la tomate.

                Pendant qu’ils iront à la messe, j’irai me balader dans la vieille ville, encore très jolie, bien plus authentique que Nice. Les ruelles étroites, s’ouvre sur ces églises et sa chapelle, de là je continue en direction du chemin des douaniers qu’ils m’avaient conseillé de me rendre. Ce chemin longe la cote méditerranéenne  de Menton jusqu’à Monaco, sur ce chemin de nombreux rochers aux pointes aiguisant et blanc, j’y méditerais quelques minutes avant de dire un au revoir par téléphone à tout le monde. Difficile certes, mais bon c’est mon choix, sans regrets car il le faut pour mon propre égaux, pour mon courage, ma vie.

Il est 18 heures je rentre mange, encore un délicieux repas à m’en exploser le ventre avant de sombrer dans un profond sommeil.

 

                J9 :

                                                                             

Je me réveil avec une envie débordante d’arriver à destination. Il est six heures, on se faits nos adieux, ils m’offrent un copieux petit déjeuné. Le stress s’amplifie, je pars pour la première fois seul pour un long séjour, j’entre en gare, une horde de CRS qui me dévisagent, les guichets fermé, je trouve finalement mon train à la dernière minute pour Vintimille, arrivé à destination : Bonjourno, me voilà en Italie.

Je me fais une petite toilette dans la gare avant de prendre mon train pour Pise, six heures de paysage qui m’empêche de dormir par son ambiance calme et déserte du matin. Ce que je découvre par la suite, c’est qu’il y a plus d’immeuble que de maison, plus d’église que d’immeuble et plus de tague que de mur, une église dot les fondations sont collé à un stade de football et le linge qui pend au balcon.

Après plusieurs heures de trains me voilà à Pise toujours avec ce maudit stress qui me coupe l’appétit, la chaleur ne fait qu’empiré les choses, mais me voilà quand même devant cette tour toute minuscule, mais elle garde son authenticité des plus belles curiosités du monde.

               

Je reprends le train pour aller sur Florence, la fatigue et la difficulté du début me décourage du camping sauvage, il me faut à tout pris des repères. Ce qui commençait à tourner en cauchemar c’est en plus la difficulté de trouvé une auberge, un dimanche, quand toutes les offices de tourismes sont fermés. Mais bon, par l’expérience je me rends compte que toute galère à une fin, suffit de se munir d’un peu de patience, on fini toujours par trouvé une auberge, cette fois-ci c’est une chinoise qui avec son guide de routard en cherchait une. Aussitôt arrivé, je jette mon sac à dos sur mon lit avant d’allez me promener dans Florence, sa cathédrale grande et exceptionnelle, son pont Vecico avec des habitations dessus, le dôme de Brunelleschi les statues de Michel Ange. Je rentre à l’auberge manger des pates et entreprendre une petite discussion avec une Chilienne.

 

J10 :

Je me réveille tranquillement pour prendre un petit déjeuné avant d’explorer Florence, chaque ruelles mènent à un trésor, tels ces sculptures de Marie, ou encore ces églises de marbres blancs, mais attrape touristique, Florence est l’horreur des routards car tout y est payant, même la maison de dieu rentre dans le business. Bref tout cela me décourage de visiter d’avantage, tout y est faux je me sens trop seul, puis je n’arrive toujours pas à trouver l’appétit, ce fut le plus gros coup dure de ce voyage, sans doute la difficulté de perdre mes repères.

Je décide de faire le point, me force après tout si j’abandonne maintenant cela rimerais à rien qu’est ce que je serais ? Une de ces personnes trop prudentes pour gouter à la vie. Je me repose une heure, ce qui finalement me fera un grand bien et me permettra de repartir de plus belle, sans plan de ville selon mon humeur à droite ou à gauche. A mon retour je retrouverai les chinois de l’auberge, on discutera pas mal des libertés là bas et un cour de français. Quelques nouvelles à la famille avant d’aller manger des lasagnes au coin de la rue, l’envie de découvrir me relance un nouvel espoir, je me faufile entre les ruelles sombres de Florence, je me l’imagine il y a plus de 500 ans, finalement Florence t’es plus belle la nuit.

 

J11 :

                              

Venise, belle Venise, c’est entre chaque pont que navigue ton charme. Une vie sur la mer, je comprends pourquoi elle est aussi romantica. Elle est d’une beauté, d’un charme indescriptible quasi parfaite, mais sa réputation la rendu étouffante de monde, ici la moindre église est payante. Pour en faire bavé certains, là où j’écris ces lignes, je suis sur un ponton caché de trois ruelles sombres, sa vue offre sur une autoroute fluviale, des portes de bâtiments dans l’eau et des parkings à péniches, le chant des mouettes, le tout en harmonie avec une Tuborg pour tout buveur qui se respecte il est important de trouver sa place pour l’apprécier.

Ha Venise, il et tellement agréable d’être perdu car chaque ruelles cachent un trésor, ainsi soit il de la place St Marco, que l’on voit dans tous les films. J’en garderai un bon souvenir de ce Venise. Le départ approche mon train est celui qui part sur Budapest, j’en ressens un petit pincement au cœur quand je repense à il y a deux ans, avec ma copine dans ces trains couchettes. Une belle jeune femme vient discuter avec moi, je sens l’hospitalité de ces pays se rapprocher.

               

Quelques heures de torture entre fatigue et mauvaises digestions du kebab de ce soir. Il est 1h30, seul dans une gare déserte de la capitale slovène, j’aperçois une jeune avec un gros sac à dos, j’ai une chance sur deux qu’elle dorme en auberge, bingo, la chance me sourit, au début je me disais qu’elle devait être effrayé d’un barbu, qui avec un gros sac à dos à deux heure du matin, dans une gare, lui demande où elle dort. J’apprendrai par la suite qu’elle est dans Erasmus pour être enseignante en architecture à Marino.

 

                J12 :

Je laisse mon sac à l’auberge pour visiter durant la matinée la ville. L’invasion des tagues se font ressentir  une fois après avoir franchit la barrière occidentale, les couleurs des bâtiments blanchissent, le marbre remplace la roche grisâtre. Je prends mon petit déjeuné devant le fleuve et ses trois ponts collés. Le calme se fait aussi ressentir, l’absence de touriste me repose d’avantage car par conséquence les commerçants ne me harcèlent plus. Ici, nombreux sont les croix anti-christ et 666, c’est ce que j’aime à travers l’art de rue, on y découvre les émotions de cette jeunesse. Je monte en haut de la colline sur le château pour voir tout Ljubljana. La vue est très jolie, mais mon envie de tout voir m’obsède, du coup je redescends dans la ville avant de reprendre mon sac vers midi pour prendre un train pour la capitale croate, Zagreb. Durant l’attente de mon train je dévore un mac do meilleur de ceux dont j’ai l’habitude de manger.

 

 

                Le train arrive, contrôle des papiers dans le train, le train entrelacera les montagnes et ses fleuves.

                Le train signale en croate, je suppose, de mon arrivé à Zagreb. Ici le terme beauté est vraiment plus appréciable qu’ailleurs, les blondes sont vraiment belles, des yeux bleu à travers un regard d’ange. A Zagreb, j’y trouverai vite mes repères dans cette ville aux longs blocs soviétiques. Je trouve une auberge où les responsables sont très gentils, je participerai à mon premier interview filmé par une jeune pour son projet d’école, puis on parlera beaucoup encore, l’un des gérants me commande une pizza, les prix ont déjà bien diminué, autour d’une bière on continue nos discours sur le monde, quand finalement on me prévient qu’un des gars de l’auberge va faire une concert ce soir c’est une sorte d’africanobeats, cela suffira pour me divertir et pouvoir passer une bonne soirée malgré ma solitude, que je commence à bien vivre désormais.

 

                J13 :

 

Je me refais une petite cure d’internet pour parler à tout mes proches, leurs parler de mon road trip mes aventures…avant de faire ma petite ballade quotidienne dans Zagreb, cette ville me fait beaucoup pensé à Varsovie, un mélange entre gros bâtiments HLM et vieille cité du moyen âge avec cette triomphante cathédrale, une merveille, la faim me pèse, j’entre dans le marché pour y acheter quelques fruits avant de me poser sur un banc et bouffer une petite boite de conserve.

                Je rentre tout en admirant ces belles demoiselles, sous cette chaleur suffocante je n’ai guère de motivation, elle m’assomme du coup le reste de la journée, je glanderai à l’auberge, ce qui de temps en temps ne faits pas trop de mal. Au final je discuterai avec les gérants de l’hostel dont un tunisien qui me parle des troubles en Tunisie. Un désir, encore un qui me pousse à me balader comme si j’avais loupé un trésor, je m’assoie au bord des rails, sur un pont, j’observe la vie plus bas et les trains passer.

 

                Retour à l’auberge, je replis mon sac de couchage, mes habits tassé au fond du sac, le plein de bouffe et je m’arrache en direction de la gare pour mon train de onze heures. Sur le chemin tel un clochard, à la vue de ses gardes du corps, je passe et coupe la route à une voitures de premier ministre ou président, vu le déploiement de sécurité, le tout pour aller manger dans un restaurant classe en face de banc tassé de clochard toxico et pochtron.

                Me voilà assis sur le quai de la gare, dans une chaleur d’été précoce, j’observe. J’observe ces voyageurs se serrant dans les bras, ces mendiants demander quelques centimes pour un pain et j’observe aussi ce technicien abattre son marteau sur les ressort en acier de mon train pour vérifier leurs états. Quelques acidité me remonte du bide à cause de ces pates à l’harissa, faute de ne pas savoir lire le croate sur un pot de tomate.

                J14 :

 

La beauté d’une nuit en train c’est sa berceuse et ses sons qui scintille mes rêves. Le contrôleur me réveille gentiment, j’en profite pour voir le paysage défilé devant mes yeux comme un vent d’air frai, nouveau. Ce sera d’ailleurs ainsi tout le long de la journée, des montagnes rocheuses, des lacs, une mer bleu turquoise et des fleurs de toutes les couleurs.

Sept heures, gare de Split, le décors est tout a fait différent, la gare ancestrale, les famille viennent me proposer des chambres, je visite la ville fortifié et classé à l’Unesco et pourtant rien de si extraordinaire, si peut être l’âge des construction, en revanche le reste de Split est un désastre HLM sur HLM, heureusement qu’ici les gens sont bien plus sympa que chez nous. En revanche la véritable beauté de Split se trouve au bord des cotes le long des plages. Je sors de la ville pour arriver sur Omis, je tente le stop au bout d’une heure et demie je décide finalement d’y aller en bus pour deux euro c’est bête d’attendre toute la journée au bord d’une entrée d’autoroute.

                Omis, une petite ville balnéaire au bord des côtes entre deux falaises, les ruelles sont en marbres et le château fermé, d’après ce que m’a dit une vieille dame aimable. Je m’avale une petite pizza avant de prendre un bus pour Makarska, la bas j’aurai peut être plus de chance, le trajet ressemble fort à la publicité que l’on voit pour les voyages au bord de la côte d’azur. En revanche à peine arrivé, j’entends déjà ces gens me demander : you need a room, or vacation.

 Ceci au moins dix fois dans la journée. Je finirais quand même par trouver le calme derrière une petite crique, l’eau est froide tout juste pour y mettre les pieds mais c’est très agréable par ce temps. Je repars sac à dos sur le dos et les chaussures brûler le béton sur quelques kilomètres, le pouce levé. De toute manière, il s’agit de la même route donc plutôt que de glander sur place je préfère marcher c’est bien plus agréable. Je suis pris sur dix kilomètre par un couple de jeune cool, juste avant d’être finalement pris par un gars qui travail dans l’ambassade avec qui on rigolera bien, il me déposera directement à Dubrovnik, il mène des conférences dans l’énergie en général, il me fait bien rire en me racontant qu’il ne se souvient pas de ce qui lui ai arrivé la veille au soir, après avoir bu mais ce dont il se souvient c’est de s’être faits engueulé au réveille par sa femme.

On parlera beaucoup de tout et de rien, les drogues, les femmes, la politiques, les problèmes d’union européennes. On traverse un petit bout de la Bosnie, avant de se faire arrêter par la douane pour un contrôle, pour le moins troublant : un jeune français avec un croate qui travail dans de hautes fonctions, plutôt comique comme situation. Une fois passé ce stade, c’est que des merveilles sur merveilles, une immense muraille avec un beau château, un fjord puis plein de petit lac avec d’arriver à Dubrovnik.

Me voilà à Dubrovnik, dans sa forteresse me faufilant entre ses petites ruelles étroites en marbre, la pierre est lisse chaque allée regorge de plaisir pour mes yeux, une église, une tour, des femmes, la plage et le couché du soleil. Je remonte la colline pour manger au calme et trouver un coin pour dormir et c’est finalement ici que j’assisterai à l’un des plus beaux couchés de soleil de ma vie. Je monte sur un garage avec la vue sur la cité avant de trouver sommeil.

 

J15 :

Je mange mes biscottes au bord de la plage, j’y fais sécher mon sac de couchage, puis c’est repartie en bus cette fois ci, pour Ploçe, d’ici je prendrai un bus pour Mostar en Bosnie vue que j’ai loupé le seul train de la ligne. A peine arrivé en Bosnie que c’est déjà complètement différent de ce que je m’imaginai, les trois quarts des maisons ne sont pas fini, il y a beaucoup de ruine, de chiens errants, mes souvenirs de cette petite fille de quatre ou cinq ans montant dans une benne à ordure pour y trouver des vêtements et à manger et tous ces chiens en train de jouer au milieu de la rue. Arrivé dans la partie touristique de la ville et c’est la rué des mendiants. On comprend vite que la guerre à cessé récemment car il y a des impacts de balles partout, à part cela ce qui change du reste de ce que j’ai pu voir à présent c’est le nombre de mosquée.

                Fatiguée de cet endroit oppressant, alors qu’on vient à peine de me proposer de boire un café avec un gars vraiment pas net, je me cale dans la gare pour m’asseoir devant une bière à moins d’un euro. Dans ce genre d’endroit être seul c’est très fatiguant car je dois être toujours derrière mon sac à dos, bien plus dure qu’à deux où l’on peut toujours compter sur l’autre en cas de fatigue mais bon je compte m’y habitué avec le temps, mais bon c’est toujours dans les pires galères que l’on garde les meilleurs souvenirs.

                Il est 18heure, je prends le bus heureusement assis chance d’avoir été dans les premiers sinon c’était trois heures debout pour Sarajevo. Les décors sont toujours aussi jolis, mais un nombre énorme de bâtiments et maisons en ruines sont présent dans le pays (car durant la guerre de nombreuses familles ont du quitter la Bosnie pour se réfugier plus au nord, ce qui explique tous ces tas de ruines).

                Me voilà à l’entré de Sarajevo, des HLM par milliers, rien de très rassurant surtout lorsque je ne sais pas où je vais dormir ce soir, on verra bien, ceci dit je prends tout de même un tramway qui me déposera dans l’ancienne ville, on m’avait dit que j’aurai plus de chance de trouver une auberge ici. J’en trouve une mais elle est fermé, l’autre complète. Me voici à 22 heure en plein milieu de Sarajevo et aucun repère ni informations pour savoir où dormir. Pris de fatigue je demande à tout bout de champ et ce sera par chance qu’un jeune me trouvera une vieille personne pour une quinzaine d’euro, bon j’aurai préféré éviter encore des frais en plus de celui en bus, mais bon ce sera ma première expérience à dormir chez l’habitant, chez un musulman qui pratique cela pour ses fin de mois difficiles.

 

                Je descends en ville m’enfiler une pizza avant de sombrer dans un coma des plus profonds, épuisés par cette longue et dure journée.

 

                J16 :

Une petite douche à l’eau froide au réveil, ici sont stockés des litres d’eau, sans doute lié aux coupures d’eau fréquentes. Avec le sac sur le dos je me fais une petite balade à travers les rues de Sarajevo, je longe le fleuve entre églises, mosquées et synagogues. Pas un seul bâtiment n’a été épargné. Devant la gare une jolie petite gitane me demande à manger, je prends le train pour Belgrade, dans la gare où il n’y a que deux quais, un guichet et un seul train par jour.

                Je retourne encore une fois en ville, entre la gare et des barres HLM, je trouve une maison abandonnée qui sert de chiotte gratis, l’odeur est vraiment immonde, j’y laisserai mon territoire avant d’attraper mon train. Durant la moitié du trajet soit environ cinq heure, j’ai rencontré une mère bosniaque très gentille, elle m’offre de quoi manger, du pain de la viande des œufs. On aura pas mal discuté avant de se quitter et de se donner nos coordonnées. Les trains, les trains, c’est neuf heures, c’est cinq contrôles de passeport, c’est voir des poules autour becter dans des fossés, des chines courir au milieu des champs et de voir les fameuses Lada, les voitures yougoslaves.

 

                Je finis le voyage entourée d’un groupe de jeunes étudiantes, autant dire que sa cocotte le Chanel à plein nez. Ceci c’est fait, j’ai enfin compris ce qui me causait tant de peur, plus facile à dire qu’a faire et pourtant cela n’est ni la solitude ni la peur de l’inconnue, mais tout simplement l’effrayamment de ne pas savoir comment sera demain, ne pas avoir le contrôle de son avenir proche, ne pas savoir comment sera demain, puis finalement une fois habitué c’est tellement agréable, car chaque instant  devient alors inédit et ainsi vous profiterez d’aventure. Après tout, la peur est le fruit de notre sédentarisme, trop attaché à notre bien matériel, notre besoin de toujours pouvoir tout contrôler, hors quand c’est la vie et le hasard qui nous contrôle, ça c’est l’aventure, le vrai voyage.

 

 

                A mon arrivé à Belgrade, une impression de Bagdad, deux gitans qui poussent leurs Lada sur un boulevard où la priorité et les règles ne sont qu’illusoire. Près de la gare des chiens se battent, allez savoir pourquoi, la part du bulletin n’a sans doute pas été respecté. Devant moi une bande d’une dizaine de jeune courent au milieu de tout ce chahut pendant qu’un petit groupe de policier tente de garder l’ordre dans le quartier. Bien entendu cela ne m’effraye pas avec l’habitude de trainer sur Barbès à pas d’heure, ce qui me pose problème c’est mon gros  sac à dos qui me donne c’est image de touriste à plumer. C’est aussi pour cette raison que des fois je préfère l’autostop car cette pratique m’éloigne des gares, là où se réfugies voleur, dealer, drogués, clochard et moi.

                Ma copine par téléphone m’aidera à trouver une auberge manque de peau l’adresse qu’elle me donne est en latin, alors que tout ici est écris en cyrillique. Ce sera deux jeunes qui me fileront une carte pour m’aider à trouvé cette foutue auberge. Elle se trouve dans un cul de sac  entre deux tours, un petit portail rouillé à franchir, derrière en revanche c’est totalement différent. Je retrouve un couple de danois que j’ai vu dans le train auparavant, drôle ils m’ont appelé le backpacker, un plaisir de roots.

Un jeune serbe qui bosse à l’auberge, on parlera de foot il connait un peu la France, on parlera des différences de salaires, ici un salaire est autour de 300€, ce qui est très peu par rapport au cout de la vie, elle est en effet moins cher que la France mais bien plus que la Bosnie pour des salaires quasi identiques et pour finir un Mac Donald pour ce soir.

 

                J17 :

Le temps s’est refroidie, je mange l’un des pains au chocolat l’un des plus bourratif de ma vie, le château est planqué au fond de la ville, je pars le visité, il est dans un piteuse état, en revanche il est possible de trainer partout autour, car ici il n’y a pas des tonnes d’interdiction.  Les églises orthodoxes sont très belles, les décors intérieurs sont en bois peints de couleurs dorées et vives et de plus elles sont vides de touristes. En face de l’église je vois passer un jeune gitant pousser une charrette de carton, sans doutent qu’il les revend.

 

La journée me claque peut être à cause de ce pain au chocolat trop écœurant, j’rentre à l’auberge une petite heure avant de repartir à la recherche d’une carte postale, je vais quand même mettre deux heures pour en trouver une, normal quand ce sont des pays pas touristiques. Finalement c’est au château que j’en ai trouvé une, je me cale sur une muraille devant un couché de soleil accompagné d’une petite binouze. 

Le retour je tombe face à face d’une œuvre connue de BLU, un haut du street art. De retour au bercaille, ceux qui m’appelait le routard finalement m’inviteront à aller boire un coup dans un bar du coin, mais avant tout sa, tous aux schnaps un alcool de la région, c’est un peu comme de la liqueur de poire un truc du genre. Au bar, l’alcool et la musique me rends presque impossible de comprendre les discussions entre danois californiens et russes drôle de situation, en face deux jeunes qui dansent en trance sous l’emprise de l’ivresse sur un blues old school.

 

 

                J18 :

Je dépense mes derniers dinars serbes avant de prendre le train pour Bar, tout le trajet sera une surprise de merveille, harmonisé par un gitan joueur de flute. On est six dans ma cabine, on se partage nos friandises d’ailleurs une fois arrivé ils me donneront des kilos de bouffe et de boissons, si bien que je n’ai même plus de place pour tout stocker. Entre chaque arrêt ces types viennent me proposer le café ou le thé. Douze heures plus tard me voilà arrivé sur la gare qui n’est en fait qu’une fin de rail, je sors en face manque de peau je suis le seul individu qui à l’air de ne pas être de la région, du coup c’est la rué des taxis sur moi, certains sont même trop insistant, je réussirais quand même à m’en débarrasser tant bien que mal. La fatigue et la faim sont contre moi mais il est tard et je ne sais toujours pas où dormir de plus dans la nuit (car ici il n’y a pas de lampadaire), il est très difficile de s’orienter, je tournerai en rond pas mal de temps, piégé car sur les extrémités le port m’empêche de continué du coup je décide finalement de me caler dans un gros tuyau de canalisation qui est posé sur un chantier au bord de la plage.  Ce fut ma première nuit vagabonde aussi délabrée.

 

                J19 :

 

Le changement total se déroule à mon réveil, je m’attendais à une plage croate et à ses beautés touristiques mais la réalité est tout autre, la plage sert de déchetterie publique, un petit coup de vent et c’est un sac plastique plein de pétrole qui tombe sur la gueule. Bon je vais quand même voir la ville, malheureusement pauvre en richesse d’histoire, j’aperçois une basilique en construction, et au loin un petit château.

 

La galère des frontières commence, pour aller en Albanie, il me faut traverser une autre ville du Monténégro avant d’y parvenir. Je prends le bus au fond d’un chemin celui-ci m’amène à Ulcinj près de la frontière albanaise mais à peine arrivé que c’est déjà la rué de taxi qui s’arrête mais ce sera finalement après les avoir refusé que je les aborderai pour parler de tout et de rien, c’est à moi aussi de remettre les choses à leurs place. Je découvre le burek, une galette au fromage au kebab pour à peine 20 centimes. Je me balade sans savoir où aller, finalement il est l’heure de partir sur le chemin je ferais la connaissance de deux néo zélandaises, venue travaillé à Londres.

On passe à la frontière les douaniers sont encore moins accueillants que d’habitude, en ma compagnie des espagnols et les deux néo zélandaises, tous du voyage. Nous revoilà en 1945, les routes en goudrons ont laissé place à un chemin de terre, au loin un berger nous bloque la route pour faire passer ses moutons, les câbles hautes tensions sont devenues une multitude de fils relié avec du scotch accroché sur des arbres. En face j’aperçois une vieille femme tirant une vache usé par sa maigreur et à coté un vieillard cultivant son champ à la force de ses mains. Les rivières sont devenues de grosses déchargent public, de petits bunkers sont disséminés dans tout le pays, les toits ne sont pas finis pour beaucoup d’habitation car beaucoup de gens commencent des travaux sans même avoir les fonds pour y parvenir. Un première arrêt à Shkodar, sous la pluie on court prendre le prochain bus qui quand à lui est une épave, il pleut plus à l’intérieur qu’à l’extérieur, le chauffeur s’arrête à la pompe faire le plein. On passe un vieux pont en bois, en fait, il s’agit plutôt de palette posés sur le pont.  Ici les transports en commun n’existent pas, ici c’est le vélo et les Lada, je me souviens de cette scène qu’un homme d’affaire était assis sur son vélo et sa femme qui se tient à l’arrière. Sa reste tout de même un pays à fort contraste où l’on peut voir une basilique en construction géante au milieu d’un bidonville, puis à coté un hôtel quatre étoiles collé à des commerçant sans magasins, juste posé sur le trottoir à découper son poisson, celui d’à coté vends des couches.

L’entrée sur Tirana est complètement différente de ce que je m’attendais, d’énorme bidonville au milieu d’une grande place. On descend du bus, je vois trois jeunes qui ont les yeux collés à nos sacs à dos, je vais alors voir les cinq espagnols afin que l’on reste tous ensemble ce sera ainsi plus facile que je sois le seul mec  contre ces jeunes qui n’ont pas des gueules d’anges. Ils finiront tout de même par partir. Le souci dans ce genre d’endroits c’est que nous sommes les seuls occidentaux facile à reconnaitre, par conséquent nous sommes les cibles numéro un des voyous.

Nous finirons tout de même par trouver cette auberge, après avoir été trempé jusqu’aux os. Je dépose tout, en m’entendant râler c’est finalement un français que je rencontrerai, un parisien italien. Il m’expliquera les problèmes de l’Albanie, de grosses manifestations se sont déroulées suite à l’européenne mais aussi pour les points religieux, avec son récent développement du catholicisme.

On finira la soirée au restaurant, en compagnie des espagnols, où l’on se régalera de poulet salade et frittes de quoi ravir  notre pauvre petit estomac.

 

 

                J20 :

Un petit thé avant de rejoindre Enrico le français à un bus pour l’aéroport, on en profite pour se balader une dernière fois dans les petites ruelles albanaises, derrières ses grandes avenues anarchiques. Un marché, où l’on y vend des peluches et des bouquins, un peu comme les puces de Saint-Ouen, je ne regrette pas un instant de m’être baladé avec lui, car loin des coins touristiques, on se perdra dans les impasses et petites rues là où l’on peut y faire les plus belles découvertes. Passionnée aussi de photographie, avec son argentique il immortalisera des clichés qui sont magnifiques comme cet homme aussi âgé que sa balance qui nous propose de nous peser, ou encore cette jungle de fil électrique. On se quitte en gardant nos emails.

Le problème de ne pas me promener seul c’est qu’il est dans ce cas impossible de retrouver son chemin, les immeubles sont tellement tassés entre eux, le bruit des klaxons et la circulation anarchique me donneront la migraine.

 L’influance Américaine                                          les voitures auto école albanaises

 

 

                Le reste de la journée sera une petite balade puis glandouillage et jonglage avec la gérante de l’auberge. En fin d’après midi, je prends en compagnie des espagnols, le bus pour Skopje en Macédoine.

                Arrivé à la gare le chauffeur est complètement bourré pour nous parler comme de la merde, le charme de l’aventure que voulez vous ? Bref neuf heures de bus, c’est neuf heures en essayant de dormir, en compagnie d’un squatteur qui à explosé sa bière contre le bus après s’être faits virer.

 

A suivre…

 



01/10/2011
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